Un projet de société : l’amour de la langue française.

Né en 1941, j’aurai vécu 80 années en septembre prochain. J’aurai vécu toutes ces années turbulentes qui ont façonné toute la culture française et surtout la langue française. Sous l’emprise des Anglais et de leur langue, il a fallu peiner avec un tel acharnement pour se libérer de ces liens de dépendances.

Que de démonstrations parfois violentes sur la voie publique ont permis de faire des gains stratégiques. Il fallait baragouiner la langue anglaise entre nous, les français, pour avoir un travail subalterne parce que les patrons anglais l’exigeaient. Un phénomène qui semble revenir.

Du joual au franglais.
On avait baptisé de « joual » ces mots qui colorent la façon de parler le français comme « Chu ben icitte asteure » et de « franglais » qui abâtardit notre langue avec des  mots empruntés de l’anglais « bumper, brake, windshield, boardwalk, street, parker son char, remplir le sink de vaisselle » au lieu des mots dits français. Notre langue française en avait pris un coup. Lire la suite

Le français sera-t-il folklorique ?

« Je me souviens » est une curieuse de devise pour le Québec alors que l’histoire prend le bord.  Pour moi, le « je me souviens » devient un leitmotiv à mes 75 ans si ce n’est de me souvenir de ma propre histoire et celle de ma langue. La vitalité de cette langue est le fruit de longs et durs débats. 

Je me souviens que, dans les années 50 et 60, les Canadiens français, au travail, devaient parler anglais entre eux quand les patrons étaient anglophones et unilingues. Lire la suite

Le danger du français vient de l’intérieur.

Nonobstant les statistiques, il suffit de regarder autour de soi pour voir péricliter la qualité du français. La menace ne vient pas  des anglophones, mais bien de l’intérieur. L’indifférence est de plus en plus manifeste pour la sauvegarde du français.

Le bilinguisme est à la mode chez la jeune génération et le monde des affaires Lire la suite