La page blanche d’un blogueur.

Mon plus récent texte date du 2 juillet. Je n’ai rien écrit depuis cette date parce que je suis victime de la page blanche, c’est-à-dire que je ne trouve aucun sujet à discourir.

Je sais que l’actualité est remplie d’occasions et d’événements que tous les blogueurs s’empressent de commenter à profusion. Je n’aime pas emprunter cette voie. Je touche à l’actualité quand il me semble qu’on a négligé un aspect et qu’il peut susciter un intérêt pour les vieux.  Mais voilà que cette situation ne s’est présenté et mon cerveau n’y a trouvé aucun aspect qui puisse l’intéresser.

Le voilà le fameux syndrome de la page blanche. Il m’électrocute maintenant.  Depuis que j’entretiens ce blogue, j’ai écris 251  textes sur une base hebdomadaire ou demi-hebdomadaire. Je suis fier de ce que j’ai écrit même si certains textes m’ont paru ternes.

J’admire ceux qui pondent des opinions chaque jour ou presque. Je n’ai pas cette prétention. Un texte hebdomadaire me suffit même si cela n’est pas suffisant pour entretenir un lectorat élevé. Malgré cette fréquence que je qualifie de normale en ce qui me concerne. C’est pourquoi je m’éloigne autant que je peux de commenter seulement l’actualité à chaud.

Je souhaite traiter de sujets qui peuvent intéresser les vieux. Que soit l’actualité ou des sujets de fond.  Ce sont ces sujets qui ne se sont pas présentés à ma mémoire. À mon âge, la mémoire est souvent défaillante.

D’ici quelques jours, un jour ou deux ou trois, je vais défier la page blanche et reprendre ma production normale soit hebdomadaire. Je tiens à remercier les lecteurs qui me seront restés fidèles. Sinon vous pourrez claironner mon retour.

Claude Bérubé.

Pourquoi sont-ils des victimes à vie ?

Les victimes dont je fais mention sont les mêmes dans tous les pays. Pourquoi ?  Ce sont ceux –là qui souffrent d’intimidation et d’intolérance. Ce sont les noirs, les minorités visibles, les autochtones dans presque tous les pays. J’ai bourlingué dans nombre de pays pour constater mon affirmation.  On retrouve les victimes généralement dans des quartiers minables où la pauvreté règne en maître.

Convaincus qu’ils sont laissés pour compte, ils luttent pour survivre. Ils n’arrivent pas à s’intégrer dans la  société qui dirige le pays.  Les plus dictateurs réussissent facilement à prendre le pouvoir et s’enrichir à leurs dépens. Dans certains pays, ce sont des villages entiers et que dire quand ce n’est pas le pays entier. Le chômage y est endémique. Ils deviennent les attractions pour les touristes.

Certains pays leur accordent quelques privilèges comme le nôtre, mais ils sont rares. Parfois, on a l’impression que les pauvres se complaisent dans cette pauvreté.  Ce sont souvent leurs pairs qui les exploitent. Il y a ceux dont le leadership les maintient dans cette situation et les gangs de rues qui font la loi et entretiennent la criminalité sous tous ses visages. Lire la suite

Bonne fête Québec : un cri  de ralliement.

Une nation fête son existence. Mais qu’entend-on par nationale ? Nous étions des Canadiens français qui fêtions la St-Jean-Baptiste. Comme tous les Canadiens français du Canada. Mais vint un jour où ceux du Québec se nommèrent  les Québécois et la fête devint nationale.

Nous divorcions des autres francophones au Canada puisque le Québec se proclamait « nation ». La nation québécoise se devait dorénavant d’inclure tous ces Québécois habitant sur le sol du Québec dont les origines étaient autres que canadiennes-françaises. Bien sûr, la langue française fut proclamée  la langue officielle du Québec.

Donc, la Fête nationale inclut ipso facto les Italiens, les Arabes, les Vietnamiens et autres qui habitent le Québec.

Le spectacle de la fête se devait de représenter toute la nouvelle facette du Québec, celle qui est interculturelle, qui doit, par la force des choses, s’envelopper de la bannière française. Lire la suite

A-t-on assassiné le mot « vieux » ?

Il a fallu une pandémie qui touche davantage les vieux pour qu’on les nomme « les aînés ». La langue française a toujours employé le beau mot « vieux » pour identifier les personnes âgées de 65 ans et plus.

Depuis toujours, le mot qui distingue le plus âgé d’une famille, c’est l’aîné. Les aînés de la société, une belle figure pour qualifier les vieux.  Je n’ai jamais lu ni entendu le mot VIEUX durant cette récente pandémie.  Il n’y en avait que pour le mot « aîné ».

J’ai 78 ans et j’aime bien le mot vieux. Je préfère qu’on dise de moi « que je vieillis bien » au lieu  de «  que je parais jeune ».

Pourquoi a-t-on si peur d’employer le juste mot « vieux » ? Ce mot tant rejeté nous classe dans la catégorie des vieux. Il nous rappelle que nous vieillissons. Nous refusons de nous y identifier, de nous rappeler que nous sommes vieux. Nous avons peur de vieillir, de paraître vieux. Lire la suite

Justin Trudeau m’exaspère !

J’écoute et regarde le père Noël Trudeau tous les matins vers onze heures, puisqu’il est rarement à l’heure. Pourtant il m’exaspère ! Vous me direz que je n’ai pas à l’écouter ni le regarder. J’espère toujours que mon tour viendra dans le saupoudrage de ses millions et de ses milliards de dollars.  Il a promis au début de la pandémie qu’il haussera la pension fédérale aux 75 ans et plus. Comme je suis de ce créneau, j’attends mon tour.

Une aide ridicule pour les vieux.

Bien sûr, il vient d’accorder un 300$ unique à tous les vieux de 65 ans et plus, en ajoutant un 200$ unique aux plus pauvres. Ce qui équivaut à une hausse annuelle de 6$ par semaine et 8$ par semaine pour les plus pauvres. Imaginez !

Ce qui équivaut à une somme totale d’environ 2 milliards de dollars. Par comparaison, il a accordé plus de 9 milliards de dollars aux étudiants sous différentes formes. Il ne cesse de  mentionner le besoin d’aider  les « aînés » qui ont construit ce pays. Lire la suite

Quand on met les vieux en cage.

Imaginez ! Vivre isolé dans sa maison, son appartement ou son studio, sans pouvoir en sortir, comme en prison.  Plus de deux mois ! Sans voir la fin ! Ce sort est réservé aux vieux de plus de 70 ans durant la pandémie qui nous assaille. On veut nous protéger de la propagation du virus Covid 19 parce que nous sommes les plus vulnérables.

Ne pas sortir. Ne pas recevoir, même sa famille et ses amis. Tourner en rond comme dans une cage. Quand on est en couple, on peut converser, partager les tâches et prendre un repas à deux, même aux chandelles. Les vieux solitaires doivent subir la vraie solitude. Le temps est long.

Comment renouveler sa banque de livres quand les bibliothèques sont fermées ? Il reste la musique et la télé qui est dans sa période la plus sombre, outre sa surinformation sur le Covid 19 qui tombe sur les nerfs. La télé est le divertissement majeur pour les vieux en temps normal. Imaginez son importance en cette période de confinement. L’ennui se transforme en tristesse, en déprime, en angoisse et en maladies mentales. Depuis deux mois. Sans déceler une lumière d’espoir au bout du tunnel. Lire la suite

Cette satanée peur.

Cette satanée peur nous assaille de partout. Peur de ceci. Peur de cela.  Nous avons peur de ce méchant virus mortel qu’est le Covid 19 qui nous rend malades et nous fait mourir.  

Et que dire de ce confinement qui dure depuis deux mois et a eu l’heur de nous transmettre de l’anxiété, de la dépression, de la déprime et toute une panoplie de maladies mentales, en passant par l’agressivité et la violence.  N’est-ce pas la peur?

On le prenait à la légère au début. Pourtant il faut se rappeler  la folie du papier de toilette. Si ce n’est la peur, qu’était-ce ? C’est la peur qui nous permet de rester confinés et de respecter les consignes.  N’est-ce pas une nouvelle peur qui est entrée dans nos vies sans crier gare ?

Comment un virus aussi virulent peut-il du même coup  attaquer nos poumons, le cœur, les reins, le foie, les yeux et le cerveau ?  Il est à la source de cette peur qui paralyse et inhibe toutes nos réactions. Lire la suite

Ces vieux qui voudraient vieillir et mourir dans la dignité.

CHSLD, le mot plus utilisé en cette période de pandémie. En somme, un acronyme qui signifie Centre Hospitalier de Soins de Longue Durée. Il a suffi d’un virus, le Covid 19, pour qu’on accorde une importance au phénomène de ces résidences qui accueillent les plus vulnérables personnes de notre société soit les vieux qui ont perdu toute autonomie. Les médias finalement accordent un nom à ces résidences quand des éclosions de ce virus malsain s’y propagent.

On cite les centaines de résidents et les centaines de morts. On parle de ces résidents qui n’arrivent  plus à manger, qui croupissent dans leurs excréments, qui ne peuvent plus se lever pour marcher, qu’on oublie dans leurs souffrances intenables, qu’on prive de la présence de parents, d’enfants et d’amis, et dont plusieurs souhaitent mourir pour mettre fin à cette vie invivable et plusieurs qui ne veulent pas mourir parce qu’ils ont peur de la mort, tout ça parce que personne ne s’occupe d’eux parce qu’ils ne sont pas assez nombreux pour le faire.

Mais qui sont-ils, qui sont-elles ces vieilles personnes ? Ce ne sont pas que de vieux écorchés par la vie, ce sont des êtres humains qui ont un nom et qui souhaitent vieillir et mourir dans la dignité. Lire la suite

Combien faut-il payer les bénévoles ?

Je connais des citoyens qui font de nombreuses heures de bénévolat gratuit par semaine en plus de leurs heures de travail régulier à 20$30$ 40$ l’heure. Il y a aussi les vieux retraités. Ils sont nombreux. Le bénévolat c’est l’art de rendre service, de prendre soin sans réclamer d’arrhes.  La générosité colore le bénévolat, donne au geste une grande noblesse et confère au don de soi une vertu humanitaire. Aider mon voisin gratuitement à réparer sa maison est digne de grande fraternité, pourtant un syndicaliste décrivait cela comme du « cheap labour ».

Quand le premier ministre réclamait aux médecins spécialistes une aide de bras à l’intention des CHSLD  pour une « urgence humanitaire », avec une émotion presque désespérée, une cohorte de 2000 médecins spécialistes sur 10,000 levait la main.

Était-ce là un geste généreux et de compassion  de la part d’une caste privilégiée ? Ou l’occasion, financièrement, de combler un manque à gagner.  D’une part, c’est à leur honneur. D’autre part, un sentiment de mesquinerie. Lire la suite

COMBIEN DE MORTS FAUT-IL ?

Il aura fallu le seul décès d’un bébé dû à la maltraitance de ses parents pour mobiliser la grogne populaire et titiller les médias et leurs commentateurs. Il aura fallu qu’une journée pour amonceler poupées, fleurs et jouets devant la demeure du petit par la  générosité et la marque d’affection de la population.  Il aura fallu que peu de journées pour que les élus s’insurgent devant la monstruosité du drame qui a affecté le poupon et qu’on désigne du doigt les défaillances de la DPJ. Peu de journées avant que le gouvernement instaure une commission d’enquête sous la présidence de Régine Laurent. Il aura fallu que la mort d’un bébé.

Mais il aura fallu 31 morts de vieilles personnes dans un CHSLD privé, nommé Herron, avant que le gouvernement instaure une tutelle et mobilise toute une armada de spécialistes pour remettre le CHSLD sur les rails. Devant la maltraitance qu’ont subie les vieux, la SPVM a institué une enquête policière pour déceler l’aspect criminel au cœur de cette monstrueuse affaire. Lire la suite

Claude Gauthier a chanté « Le soleil brillera demain ».

Ça va-tu finir cette maudite pandémie ? Certains osent dire en mai, d’autres en juin, même Trudeau ose dire juillet. J’opte pour juillet en jouant à pile ou face. Je préférerais juin, malgré que les nombreuses festivités ont été annulées.  La bonne humeur pénétrera dans nos cœurs sous le chaud soleil . Cette pandémie planétaire nous rend moroses.  Entre-temps, heureusement que le soleil et une fraîche température agréables sont au menu. Une petite promenade pour prendre de l’air, ça change de notre confinement. Surtout quand on a plus de 70 ans.

Mais que va-t-il se passer après ? Lorsque le monde va reprendre sa marche après, lorsque la vilaine petite bête aura été vaincue ? À quoi ressemblera notre vie après ?

Pourquoi ne pas s’inspirer de des ces trois pandémies qui ont détruit une grande partie de la planète et que je raconte dans lignes qui suivent ? Les populations relevèrent les manches, affrontèrent les traumatismes inhérents, rebâtirent sur les ruines et connurent la prospérité. Lire la suite

En BREF

LES VIEUX NE SONT PLUS SEULS À  VIVRE LA SOLITUDE.

Il y a des lustres que les vieux vivent la solitude. Celle-là que la population de tant de pays apprend à connaître grâce au confinement. La crise du coronavirus s’est infiltrée subrepticement pour leur permettre de découvrir les tenants et aboutissants.

Les vieux connaissent bien la solitude, eux qui la vivent depuis des lustres.

Il y a bien le téléphone ou le « skype » pour tenir compagnie aux jeunes et nouveaux adeptes. Même si la distance brouille les ondes de la présence humaine et physique.

L’ennui envahit ces nouveaux constamment confinés. Vautrés sur le divan à visionner la télé qui présente les platitudes de la fin de saison et la multitude de reportages en boucle sur la crise, les plus jeunes en ressentent l’atmosphère  sinistre.  Ils découvrent le monde de la solitude habituelle des vieux.

Il est possible de sortir en solitaire pour faire une marche de santé ou de compléter l’épicerie de la semaine. Un privilège dont ne profitent  pas en ces temps les vieux de plus de 70 ans qui doivent rester confinés pour se protéger des autres.

L’impossibilité de recevoir famille et amis dans leur maison ou appartement rend la solitude plus intense qu’à l’habitude. L’épicerie peut être livrée sur le perron tout comme la pharmacie. Seuls des amis, s’il y en a, peuvent faire les commissionnaires, mais ne peuvent entrer.

Pour le reste c’est « as usual » pour les vieux. « Comme d’habitude » raconte la chanson.  Pour les autres, vous comprenez ce qu’est la solitude des vieux. Il ne sont plus seuls pour l’instant.

LES VIEUX PINGRES DES MULTINATIONALES.

Les Amazon, Microsoft, Apple, Facebook, Wallmart, Google et compagnies ont décidé de donner ensemble 500millions de dollars$ pour soutenir la lutte à la pandémie de Coronavirus. Bande de vieux pingres !  En plus de ne pas payer d’impôts et de profiter allègrement de l’évasion fiscale, ils supportent la lutte à la pire crise de l’humanité en grattant timidement le fond du tiroir.

Ce sont des milliards de dollars qu’ils esquivent aux trésors publics de multiples pays. C’est par milliards de dollars que les proprios engrangent leurs fortunes personnelles.

Que représentent 500 millions de dollars pour aider une telle pandémie qui sévit sur toute la planète, qui additionne ses milliers de morts et de malades graves ? Leurs clients !

Ce sont des centaines de milliards de dollars que représentent les vrais bénéfices de ces entreprises et vraies fortunes personnelles.

Ils auraient fait une contribution de 50 milliards de dollars, une somme généreuse, mais pas à leur hauteur. 100 milliards de dollars, voilà une juste contribution à laquelle je dirais : MERCI.

 

La bombe mortelle des délinquants.

Quatre mortalités de vieux de 70 ans et plus dans une même résidence à Lavaltrie. Huit personnes âgées ont attrapé le virus COVID 19 dans une même résidence à Sherbrooke et ce n’est pas terminé. Il semble qu’on suspecte d’autres cas.

 La Santé publique a exhorté les citoyens de ne pas visiter les vieux parents dans les résidences, car ils sont les plus vulnérables de la société. L’autorité a même demandé aux vieux de ne pas quitter la résidence, pour visiter même les petits enfants. Les risques sont énormes dans les résidences et les CHSLD. Ce sont des bombes en puissance comme on le voit.

L’enfant prodigue qui revient avec le virus.

À Sherbrooke, se foutant des règlements, le fils d’une résidente revenait d’un voyage, et ignorait qu’il était porteur du virus. Il le transmit à sa mère, qui le transmit à son tour à sa voisine et ainsi de suite. Pour un total de 8 résidents plus le voyageur. Un beau cadeau ! Lire la suite

Quand  les autochtones font peur.

Comment le gouvernement règle-t-il les problèmes avec les autochtones ?  Belle question à répondre !  Comment le gouvernement a-t-il réglé la crise ferroviaire qui a perduré pendant un mois, et qui a sclérosé toute l’économie canadienne. Quelques autochtones seulement, de l’Ouest du pays ont tenu tête à l’autorité de notre fédération autant fédérale que provinciales. Refusant d’obtempérer à l’ordre établi !

Deux conditions sine qua non. Que la Gendarmerie royale qui assure la loi dans le village le quitte complètement !  Que la Compagnie qui installe la canalisation de gaz propane sur le territoire avec le permis du Chef de bande cesse toute son opération. Deux occupations du territoire autorisé selon le traité. Il fallut qu’une autorité obscure (les Chefs héréditaires) vienne tout chambouler en bloquant le chemin de fer canadien.  Des alliés de l’Est du pays ont prêté main-forte en bloquant aussi le chemin de fer.

Le tribunal a accordé une injonction pour chacun des barrages. Une seule a été obéie. Sinon aucune force policière n’est intervenue. Les autochtones n’ont pas obéi à la loi « des blancs » et ont tenu tête à nos gouvernants « colonisateurs » Lire la suite

Statistiques !  Il y aura de moins en moins de vieux !

Il y a moins de vieux qui se présentent comme étant VIEUX. Ils sont accrochés au terme de JEUNES.  « Tu parais plus jeune ».  Quel compliment !

Il existe une industrie phénoménale de produits de beauté qui promettent le rajeunissement.  Les vieux, surtout les femmes, dépensent une fortune pour acheter ces produits rajeunissants qui profitent aux multinationales. 

Demandez  à une personne de 75 ans s’elle est vieille, elle répondra « pas encore, je suis en pleine forme et actif » et « je ne me sens pas vieux , si je le suis, j’ai le cœur jeune ».

Faites un vox pop dans votre entourage, un grand nombre répondront qu’ils sont jeunes parce qu’ils sont actifs.

Le mot jeune prend une importance de telle sorte que si la majorité des vieux se déclarent jeunes, il y aura donc de moins en moins de vieux. D’où le titre de ce texte. Lire la suite

L’épée de Damoclès sur notre tête.

(Ce texte a été écrit avant certains événements mentionnés)

Bravo ! Un succès ! Les Mohawks ont réussi à mettre à genoux les gens du Sud du Canada. Applaudissons !  Il a suffi d’ériger quelques barricades sur les chemins de fer paralysant toute l’économie du Canada. Un gouvernement moumoune et des policiers peureux ont accordé aux autochtones un pouvoir outrancier.

Une compagnie gazière qui installe des tuyaux et la présence de la GRC dans un village ont suffi à légitimer cette action démesurée. Après que les chefs de la bande ont accepté le grand projet, les chefs héréditaires qui ont autorité sur la terre ancestrale en ont décidé autrement, soit 8 chefs sur treize.

Le geste a fait boule de neige. D’autres les ont imités comme les Mohawks de Kanawake au Québec et des activistes civils en guise de soutien. Qu’ils disent ! Lire la suite

AS-TU DEUX SECONDES POUR M’ÉNERVER ?  

Comme je suis un retraité depuis plusieurs années, la télévision occupe les nombreux temps morts de la journée, surtout de la soirée. Il suffit de regarder les émissions de télévision pour avoir sa dose d’énervement. Un simple jeûne de quelques jours du petit écran, pardon ! maintenant, on doit dire du grand écran, pour s’apercevoir combien sa production flirte avec nos nerfs.

Je m’empresse de le démontrer au fil des lignes qui suivent.  Deux aspects du visionnement de sa programmation me suffiront à prouver que mes observations sont justes et appropriées. D’une part, la vitesse si rapide des coupures des images ne peut qu’énerver l’auditoire. D’autre part, la présentation continuelle des mauvaises nouvelles et la nature de bien des émissions suffisent à engendrer un stress continuel et une anxiété quotidienne.

Tout ça pour chatouiller le petit nerf vulnérable. Lire la suite

Commentaires EN BREF.

 

PLUS ON EN PARLE, PLUS JE DÉBARQUE.
J’étais favorable à l’idée des élections proportionnelles. Mais on parle de réduire le nombre de comtés. On passerait de 125 à 80. On élirait donc 80 députés avec des comtés surdimensionnés, surtout en régions. Les partis nommeraient les 45 autres députés non élus selon les résultats des partis. Ce seront des supers et supra comtés qui engloberont les 80 comtés. Imaginez que des députés de partis opposés représenteront la même capitale comme Rimouski.

Imaginez aussi l’éloignement des électeurs de leurs députés dans les régions plus éloignées du Québec. Ce qui ne sera pas le cas dans les grandes villes. Les votes n’ont pas la même valeur démocratique dans tous les comtés selon la dimension des comtés. Villes vs régions. Dire qu’on proclame  «quand chaque vote compte ». Loin de la vérité.

Chaque parti a son programme. Il suffit de constater leurs comportements à l’heure actuelle pour imaginer les palabres entre eux lorsqu’il n’y aura plus de gouvernement majoritaire. Il faudra des coalitions.

Je reviendrai mieux documenté sur le sujet des « proportionnelles ». Plus on en parle, plus je débarque.

 

UNE SUBVENTION DE 5$MILLIONS À DES MILLIARDAIRES.
Charles Sirois est ce milliardaire co-fondateur de la CAQ avec François Legault. Il  est aussi propriétaire du Château Ste-Anne du Mont-St-Anne. Il vient de recevoir d’Investissement-Québec une subvention de 5$millions pour des rénovations et la mise en place d’un Parc aquatique. Il y investit 18$millions.

Pourquoi les hommes d’affaires qui investissent ont-ils absolument besoin d’une subvention pour réaliser un projet. On dirait que ça vient automatiquement.  Que représentent 5$millions pour un milliardaire ? Ce n’est que l’argent de la petite caisse. C’est gens qui prône la libre entreprise et qui sont candidats à l’évasion fiscale sucent inutilement  les mamelles de l’État. Je comprends qu’il y a des programmes ouvert à tous, mais une petite « gène », quand on est milliardaire, ne ferait pas de torts.

De toute façon, on sait que le Québec est le plus grand « subventionneur » au Canada. Le premier ministre François Legault devrait convaincre ses amis et aviser ses ministres. Investissement-Québec risque de devenir la mamelle.

 

QUAND UNE COMMISSION SCOLAIRE ANGLAISE LANCE UN CONTESTATION À LA LOI 21.
Bien sûr, nous savons tous que la Commission scolaire English Montreal a refusé la subvention fédérale de contestation. Bien sûr, elle utilisera les fonds scolaire à cette fin. Comment une commission scolaire peut-elle contester une loi aucunement linguistique ?

Il s’agit d’une loi qui déclare la laïcité du gouvernement et interdit le port religieux ostentatoire seulement pour les officiers en état d’autorité comme les juges et les professeurs. Mais la loi grand père exempte les employés actuels. Cette loi semble ne toucher que peu de personnes. Seulement ceux à venir.  C’est tout un canon pour tuer une mouche. À moins que cette institution ne sert que les dessins de d’autres.

 

 

 

L’art de se tirer dans le pied.

J’assistais à une réunion. Nous étions six autour de la table. La discussion tourna vers la programmation de Netflix. À part moi, ils étaient tous abonnés à cette chaîne. Ils palabraient sur les meilleures émissions, les meilleures séries, invitant chacun l’autre à découvrir leurs préférences.

Je leur demandai s’ils connaissaient les excellentes émissions sur les chaînes généralistes. Ils me dirent ‘’NON’’ puisque leur temps de télévision était entièrement consacré à suivre les excellentes séries offertes par Netflix. À part un seul, qui dévorait District 31, tous ne regardaient que Netfix et ignoraient que les 20 émissions les plus regardées à la télé généraliste sont des productions créées au Québec.

Si les Québécois regardent globalement avec autant de frénésie ces 20 émissions, c’est qu’elles sont bonnes, qu’ils s’y reconnaissent culturellement. Quant à ceux qui dépendent de Netflix, ils s’américanisent. Et il n’y a pas que Nelflix qui produit d’excellentes séries dramatiques. Nos auteurs avec peu de moyens réussissent à pondre des œuvres de grands calibres. Lire la suite

Électronique ! Pitié pour les vieux!

Comme tous les vieux, je suis issu de la génération qui a précédé l’ère de la folie de l’électronique, de l’internet, du téléphone intelligent et de l’intelligence artificielle. Je n’ai pas le temps de m’adapter à l’internet que les innovations électroniques me rendent obsolète. Je ne suis pas né à l’ère de former mon cerveau à la compréhension de tous ces gadgets.

Il me faut du temps, oui du temps, pour assimiler le fonctionnement de tout cela. Je n’arrive pas à suivre l’évolution si rapide. Je crains que dans 5 ans je sois déphasé et que je me classe dans le groupe de ces vieux incapables de communiquer avec leurs fils et leurs petits enfants. Un ravin se creuse.

Quel sera mon environnement électronique ? Quels seront surtout mes besoins ? Quelle sera ma compréhension des nouveaux gadgets ? Lire la suite

Les PDG super riches et les super pauvres

.En lisant l’article de Laura-Julie Perreault dans la Presse de lundi le 6 janvier, j’ai appris que …« À 10 h. le 2 janvier, les 100 présidents d’entreprises les mieux payés avaient déjà engrangé en peu d’heures le salaire moyen et annuel d’un travailleur moyen soit  52 601$. »

 

J’étais outré, choqué. Je trouvais cela indécent et même immoral. À peine quelques heures de travail. Bien sûr, ces gents trouvent cela normal parce que c’est une grande responsabilité. J’en conviens, mais un tel écart provoque un malaise concernant la justice sociale.

 

« En 10 ans, les salaires des mieux nantis gonflaient de 61% pendant que celui du Canadien moyen grandissait de 24%. En 2018, leurs salaires ont augmenté de 18% (12 millions $) tandis que celui des travailleurs gonflait d’à peine 0,3% après l’inflation. » Il y a une courbe qui n’est pas suivie. C’est au Québec que l’écart est plus imposant. Il y a les Métro, Bombardier, Air Canada, CGI, CAE et Transcontinental entre autres. Lire la suite

Le calorifère de la planète et ses conséquences.

Voilà un sujet dont l’actualité est au cœur de toutes les chaumières.

Je ne suis pas un scientifique pour aborder un tel sujet. Je ne suis qu’un simple citoyen, comme vous, qui profite de la même information que vous sur le sujet. Ce qui ne m’empêche pas, comme vous, de réfléchir sur la question du réchauffement climatique au risque de recevoir une volée de tomates.

Bien sûr, un réchauffement climatique est amorcé et se fait sentir en accéléré. Comme notre planète a déjà été recouverte d’une épaisse croute de glace, elle a mis des milliards d’années à fondre. Elle n’a pas fini, mais la dernière phase est en train de se réaliser surtout en accéléré.  Surtout depuis que la population planétaire a fait un boom vers  l’an 1700. Soit  de 600 millions d’habitants à près de 8 milliards aujourd’hui.  Quelle progression en à peine 320 années ! Lire la suite

BONNE et HEUREUSE ANNÉE.

Voilà le souhait le plus à la mode depuis de si nombreuses années. D’une année à l’autre, une à la fois. Car on ne sait pas pour la suivante. Y serons-nous ? Une question qui se pose plus que nous avançons en âge.

 

J’ai 78 ans et Diane 74 ans. Nous sommes à l’âge où certains de nos amis que nous avons bénis de nos vœux l’an dernier n’y sont plus pour entamer avec nous la prochaine. Et ce sera de même l’année prochaine. Surtout si nous y sommes car la vie nous réserve des surprises qui n’en sont pas à l’âge que nous avons atteint.

 

Nous avons atteint, dis-je, cet âge où nous avons été choyés de sillonner le grand boulevard de la vie. Une longue route parsemée de joies, de peines, de succès, d’échecs, d’empathie, d’amour, et de tant d’autres choses. Une belle expérience de la vie où nous avons appris tant de connaissances à nulle autre pareille. Nous avons découvert de belles valeurs et vertus qui nous ont permis de traverser et explorer les méandres de ce long fleuve sans trop d’obstacles, juste ce qu’il faut pour en sortir grandis. Lire la suite

Doit-on jeter le PUBLI-SAC à la poubelle ?

Ce texte est long et important. Ne vous découragez pas.

À Montréal, il existe un débat qui n’existe pas en région. Il met en présence les anti-Publi-Sac et les pro-Publi-Sac !  Les premiers pour des raisons écologiques et les autres pour des raisons économiques. 

Si Montréal bannissait les sacs sur son territoire, le concept entier des Publi-Sacs disparaitrait  par manque de rentabilité selon la compagnie. Par conséquent, les autres régions du Québec perdront, ipso facto, le sac hebdomadaire, incluant leurs hebdos locaux dont plusieurs ne survivront pas.

Imaginez d’immenses territoires du Québec privés de cette source d’informations rédactionnelles et d’annonceurs. Valérie Plante, la mairesse de Montréal, a, par conséquent, entre ses mains le sort  des 3,5 millions de sacs, livrés à toutes les portes, dans le Québec. Lire la suite

EN BREF. Dans le débat sur la loi 21, pourquoi ne tient-on pas compte des enfants ?

Tous les opposants à la loi 21 s’élèvent contre les restrictions apportées aux signes religieux apparents, s’attardant surtout sur le port  du voile. Un droit fondamental disent-ils !  Mais on oublie l’influence religieuse sur les enfants du primaire. La raison fondamentale de l’inclusion des enseignants en autorité.

Quand j’étais petit, la majeure partie de nos enseignants religieux portait la soutane et le col romain. Ils sont nombreux les enfants qui rêvaient d’accéder au sacerdoce et au port de cette soutane. C’était mon cas jusqu’à l’âge de douze ans. Nous étions influençables devant cet étalage de soutanes et des vérités qu’elles recélaient.

 Oui, les enfants rêvent depuis toujours de devenir pompiers, policiers, médecins et leurs jeux en revêtaient les costumes appropriés. Les soutanes disparues, ils ne rêvent plus de devenir religieux Lire la suite

Il est impossible à un vieux de 78 ans de penser comme un jeune de 20 ans.

OK Boomer ! ! ! Une insulte des millénariaux et de la génération Z à l’égard des vieux qui portent un jugement critique sur les jeunes. L’expression est apparue dans les réseaux sociaux tout récemment et a pris une ampleur démesurée pour dire aux plus vieux de se taire et de se tasser, de se fondre dans le décor.

Voici une facette de l’âgisme qui démontre une faille dans les relations intergénérationnelles. À vrai dire ce n’est pas un comportement nouveau, mais les réseaux sociaux ont l’art de l’exacerber.
Que les jeunes aient une vision réductrice de la vieillesse est une vieille habitude qui perdure depuis des siècles. Ils ne connaissent rien de la vieillesse qui porte des jugements basés sur l’expérience des longues années de la vie. Ils n’ont jamais vécu ces années et la sagesse de la vieillesse.

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EN BREF.

LES JOURNALISTES ONT CRÉÉ CATHERINE DORION
Elle était une députée comme les autres, représentant la formation de Québec solidaire. Elle a joint une institution stable au cœur de notre démocratie,  le parlement. Se sentant confinée au cœur des parlementaires, elle a décidé de se vêtir plus relax pour se faire remarquer. Les journalistes se sont rués sur Catherine Dorion et ont fait la manchette avec celle qui a osé.
Tous les médias et commentateurs ont emboité le pas. Elle a fait quelques discours valorisants qui n’ont eu aucune résonance. Donc, elle décide d’utiliser les réseaux sociaux avec plus de succès. Pour l’Halloween, elle se fait photographier avec un accoutrement plus suggestif et publie la photo. Comme une folie furieuse, pendant trois semaines, elle a été la vedette de tous les médias, de tous les commentateurs de journaux et de télés. Même Tout le monde en parle lui a offert son million de téléspectateurs grâce au complaisant Guy.A.  Sans le choix rédactionnel des médias, sa frasque serait passée inaperçue. À la prochaine.

 

DEUX MILLIARDS D’ARBRES POUR PAS GRAND-CHOSE.
La plantation de deux milliards d’arbres en deux ans, voilà la grande promesse de Justin Trudeau durant la campagne électorale. Il s’agit de sa grande promesse pour contrer le réchauffement de la planète. C’était le lendemain de sa rencontre avec Greta, qui nous invite à croire les scientifiques. Sûrement sous l’influence de Steven Guilbault. Par hasard, le lendemain lors d’une entrevue à la télé, un scientifique de l’Université Laval (dont j’oublie le nom) déclara que la plantation de deux milliards d’arbres ne représentait qu’une infime partie dans la guerre au réchauffement climatique. La plantation d’autant d’arbres exige un travail logistique énorme. Sans oublier  l’entretien si l’on veut qu’ils croissent intelligemment et ne subissent pas une mort prématurée.  La promesse n’est pas si mirobolante.

 

Le métissage : l’étincelle d’une nouvelle nation.

Dans le passé, les Irlandais, les Écossais, les Italiens, les Portugais, les Allemands, les Suisses, les Polonais, les Hongrois, les Vietnamiens et tellement d’autres se sont intégrés et métissés avec bonheur aux Québécois. Tout leur folklore, leur alimentation, leur langue, leur musique ont infiltré alors la mosaïque dominante.  La culture des Québécois francophones « dits de souche » a beaucoup changé sous l’influence de cette immigration multiple au cours du siècle passé. Ce qu’on appelle le métissage ou l’interculturalisme.

 

Le futur du Québec ne passera donc peut-être pas par la clôture du territoire dont nous rêvons qui risque de renfermer une multitude de ghettos. Nous devrons oublier la nation telle que nous la connaissons. Il nous faut séduire les nouveaux immigrants à joindre la nation dominante française qui en retour subira leurs influences. Pour ce faire, ils doivent être accueillis avec empathie.

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Un vieux qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.

On raconte qu’un vieux qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. Dire que ma bibliothèque est bien garnie depuis 78 ans, ce n’est pas une idée de l’esprit. Les bouquins, qui ornent les tablettes, racontent mes expériences, les valeurs qui m’ont animé, mes joies, mes peines, mes échecs, mes réussites, mes amours, mes amitiés, mes ambitions, mes rêves, ma spiritualité et toutes les substances qui ont édifié l’être que je suis aujourd’hui. Je me suis demandé à quoi et à qui aurait servi cette multitude d’œuvres si je partais demain sans les avoir léguées. Sans avoir transmis toute cette sagesse acquise durant tant d’années.

Voilà pourquoi j’écris ce blogue depuis décembre 2012 !  Ce qui signifie que j’ai rédigé plus de 200 textes sur plusieurs sujets. Tout un bail ! Un travail constant qui réclame une certaine discipline ! Un texte par semaine au moins, parfois deux.

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EN BREF (voyage) :

LES HANDICAPÉS EN CROISIÈRE.
Nous sommes toujours surpris de voir autant de handicapés lors de nos multiples croisières. Comme quoi, les voyages ne sont pas que l’apanage des gens en forme. Surtout en croisière !  Il est facile d’accéder à tous les navires en fauteuils roulants, car  ils sont adaptés à cette clientèle. Les marchettes y compris. Je pense aussi à cet homme à demi paralysé à cause d’un AVC et cette autre victime de sclérose en plaques. Évidemment, toutes les excursions ne sont pas disponibles, mais la plupart le sont moyennant un accompagnateur. Certains segments des excursions ne sont peut-être pas accessibles tels les escaliers. Il est donc possible de profiter des joies et des découvertes des voyages pour les gens à mobilités réduites. Ma femme et moi sommes limités par la marche intensive. Grâce à nos cannes, nous suivons les groupes allégrement en évitant  de monter les marches exigeantes. Malgré nos âges avancés, nous souhaitons jouir de cette activité enrichissante encore longtemps.

LES NAVETTES DE L’AÉROPORT DE MONTRÉAL.
Pourquoi la porte d’embarquement à l’aéroport est-elle toujours la dernière au bout du couloir ? Des kilomètres d’une longue marche, du moins nous semble-t-il, avec nos cannes. Heureusement, il y a ces navettes qui s’arrêtent devant nos cheveux blancs pour nous conduire à bon port sans effort. Sinon ce serait pénible. Bravo et merci Montréal, car nous n’avons jamais trouvé ce service dans plusieurs autres aéroports où les longues marches sont astreignantes.

LES CELLULAIRES EN VOYAGE.
La dépendance des cellulaires fait l’objet de bien des commentaires et études. Ces dépendants, qui voyagent, passent à côté de panoramas exceptionnels parce qu’ils ont la tête penchée en avant pour pianoter sans arrêt sur le clavier du cellulaire. Parfois, ils lèvent la tête, prennent une dizaine de photos, regardent leurs photos et font un montage et se remettent à pianoter sur le clavier. Pourquoi dépenser des milliers de dollars à voyager si on baisse les yeux devant des sites millénaires ou des jungles peuplés d’animaux ? J’aime voyager et en jouir. Quand je quitte la maison, je tourne la page jusqu’au retour.