La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques mal retransmise.

5 août 2024
La cérémonie d’ouverture des JEUX OLYMPIQUES cette année me titillait plus que jamais, car elle parviendrait à nous montrer la ville de PARIS, dont LA SEINE, et les quartiers ainsi que tous ces bâtiments et monuments qui nous rappellent son histoire épique. Ce fut peine perdue, car Radio-Canada nous a offert une présentation nulle et sans explications de la part des présentateurs expérimentés.

J’ignorais ce qu’on nous présentait à l’écran, soit un Paris que je ne connaissais pas et de nombreux artistes que je ne connaissais pas non plus. C’était le silence. Absence de tout commentaire.

CÉLINE GALIPEAU s’est défendue à la suite des critiques en alléguant qu’elle n’a eu qu’un «briefing» de 90 minutes, alors qu’il aurait fallu plusieurs jours. Alors pourquoi RADIO-CANADA n’a-t-elle pas négocié le temps nécessaire. Question de professionnalisme.

Radio-Canada et ses animateurs nous ont offert une présentation avec un grand amateurisme lors d’un événement aussi important. Je m’explique dans les lignes qui suivent.

C’est tout un rendez-vous que ces cérémonies d’ouverture des JEUX OLYMPIQUES. Nous sommes des milliers, que dire, des milliards devant nos écrans à se laisser impressionner par les prouesses de créateurs de génie. Ces chorégraphies inventives et inauguratrices se déroulent, depuis toujours, dans les plus grands centres sportifs des pays qui reçoivent la tenue des exploits glorieux des meilleurs athlètes de la planète.

Mais cette année, nous avons assisté à un virage en demi-tour qu’on exprime en disant un virage à 180 degrés. Les Jeux se sont tenus au cœur d’une des plus grandes villes du monde, soit PARIS. Donc, la cérémonie d’ouverture devait et s’est tenu au cœur névralgique de cette ville grandiose, soit tout au long de ce fleuve qui la traverse qu’est LA SEINE.

Sur 85 navires et embarcations, navigant sur le parcours de la Seine, les 206 délégations de 10 500 athlètes enthousiastes ont été présentées aux 326 000 spectateurs installés dans les estrades sur les rives et au milliard de téléspectateurs. Soulignons que les présentateurs ont heureusement profité de leur expérience peronnelle pour décrire les succès et l’histoire de chaque délégation.

Mais, au-delà de la Seine, le spectacle qui nous fut déployé a survolé la capitale en entier, tous ses quartiers, tous ses monuments, tous ses trésors nationaux et édifices telle la Tour Eiffel qui ont marqué la longue histoire glorieuse de la ville de Paris, histoire intimement imbriquée à celle de la civilisation.

La politique, la littérature, tous les arts, la science, les génies, les religions, sa langue et les économies de par le monde ne seraient pas pareils sans la touche, la présence et l’implication de cette ville reconnue comme patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.

On a confié au parcours de la flamme olympique de sillonner les entrailles magnifiques de la ville. Imaginez que cette flamme, portée par des athlètes légendaires, s’est même promenée sur les toits des maisons de Paris.

Loin d’être désirée, la pluie n’a pas réussi à délaver l’intensité du spectacle joyeusement intrépide.

Par contre, le spectacle d’une durée de 4 heures s’est imposé en une longueur un peu excessive. Trop de personnalités ont participé au relais de cette flamme. Imaginez que même le premier médaillé d’or, aujourd’hui centenaire, y a touché à partir de son fauteuil roulant, tout juste avant qu’elle n’embrase de mille feux la coupole, pour la durée des Jeux, attachée à un immense ballon qui s’est élevé majestueusement, l’emportant au-dessus de la capitale française.

Les 3000 artistes contemporains avec leur touche moderne ont accaparé tous ces bâtiments mythiques comme autant de scènes théâtrales pour leurs prestations. Il faut souligner le numéro de Lady Gaga qui a rendu hommage à Zizi Jeanmaire et à sa panoplie de plumes roses.

Mais LE CLOU de la soirée fut la prestation de CÉLINE DION, juchée au premier étage de la Tour Eiffel, à côté des son pianiste bien connu Scott Price pour l’accompagner, alors qu’elle a interprété L’HYMNE À L’AMOUR avec la fougue, la passion et le grand art qui la caractérise. Une interprétation bouleversante ! Une panoplie de haut-parleurs a transmis cette chanson partout à PARIS.

Toutes les stations de télévision du globe ont diffusé cette clôture. Après une absence de 4 ans où elle a surmonté sa maladie, la chanteuse a surpris la planète. Le lendemain, les premières pages des journaux de partout ont salué ce retour en grande pompe, reléguant la cérémonie au deuxième rang.

Et maintenant, laissons-nous nous émerveiller par les jeux que les athlètes vont nous présenter au cours des jours qui suivent l’ouverture. Leurs prouesses et leur ténacité vont encore nous tenir en haleine, car l’excellence sportive est au programme. Ce sont les meilleurs au monde qui animeront nos journées.

Cette fois, contrairement à l’ouverture, je sais que je féliciterai les présentateurs de ces jeux, car ils sont les meilleurs. Dans chacun leur discipline, je les sais compétents et bien préparés pour nous informer adéquatement.

Les Jeux sont déjà commencés.  Bravo !

 

Claude Bérubé

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